Karl Zéro est le pseudonyme de Marc Tellenne (né le 6 août 1961 à Aix-les-Bains en Savoie), est un écrivain, acteur et cinéaste français. Zéro est également animateur/personnalité de talk-show politique (Le Vrai Journal) qui a enregistré des albums de standards pop des années 1940 et 1950.
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Wiki/Biographie
À la fin des années 1970, Éric, Bruno et Marc fondent la troupe de comédie satirique Groupe d’Intervention culturelle Jalons. [1]Jalons Anne-Laure, son épouse ainsi que l’épouse de Bruno, Virginie (Frigide Barjot) sont par la suite devenues membres des Jalon. La première publication de Zéro est une bande dessinée intitulée The Adventures of Edmond dans le magazine Jalons au début des années 1980. Par la suite, il commence à travailler pour les publications Métal Hurlant, Charlie Hebdo, Zoulou et L’Écho des savanes, d’abord comme artiste puis comme conteur. Parallèlement, en 1981, il commence à travailler pour le magazine tendance Actuel en tant que journaliste spécialisé dans les interviews de stars. Il rejoint également l’équipe tout juste constituée de Radio Nova, aux côtés de sa future épouse, Daisy d’Errata. Il a ensuite rejoint Globe and Mail, où ses talents d’intervieweur se sont fait remarquer. Il anime pendant quelques mois une émission humoristique sur RFM avec Antoine de Caunes et Albert Algoud intitulée Babebibou.
Apparence Physique
- Couleur des yeux : Noir
- Couleur des cheveux : Noir
Famille et Ethnie
Parents, Frères et Sœurs
Karl Zéro est le plus jeune fils de Gui Tellenne, fonctionnaire et poète et d’Annick Tellenne, auteur et animatrice de talk-show.
La mère de Karl Zero, Annick Tellenne
Il a trois frères : Éric, écrivain sous le nom de Raoul Rabut, Bruno (alias Basile de Koch) et Olivier, dirigeant d’entreprise.
Éric Tellenne
Épouse et Enfants
En 1975, Zéro rencontre sa future épouse et mère de leurs trois enfants Anne-Laure Chaptel (nom de scène actuel : Daisy d’Errata) dans le lycée qu’ils fréquentent tous les deux.
Karl Zéro, Daisy d’Errata et leur fille Anaïs Tellenne
Carrière
En tant qu’écrivain
La première publication de Zéro était une bande dessinée intitulée Les Aventures d’Edmond dans le magazine Jalons au début des années 1980.
Par la suite, il commence à travailler pour les publications Métal Hurlant, [2]Tele Report Charlie Hebdo, [3]Pure People Zoulou et L’Écho des savanes, d’abord comme artiste puis comme conteur.
En tant que journaliste
En 1981, il commence à travailler pour le magazine tendance Actuel en tant que journaliste spécialisé dans les interviews de stars.
Il rejoint également l’équipe tout juste constituée de Radio Nova, aux côtés de sa future épouse, Daisy d’Errata.
Il a ensuite rejoint Globe and Lui, où ses talents d’intervieweur ont attiré l’attention.
Pendant quelques mois, il anime une émission radio humoristique sur RFM avec Antoine de Caunes et Albert Algoud intitulée Babebibou.
En 1986, Karl Zéro est engagé par Europe 1 pour animer leur émission Géant Gratuit avec Doug Headline (fils de Jean-Patrick Manchette). Ils seraient licenciés au bout de quatre mois.
Zéro revient ensuite sur TF1 tandis que Doug se consacre au cinéma. Sur TF1, l’émission Pirates de Zéro avec Jean-Yves Lafesse n’a duré qu’un seul épisode en septembre 1987. Là encore, son sens de l’humour est jugé “inapproprié” et il est lâché.
En tant que directeur
Alain de Greef de Canal+ (chaîne française de télévision payante) lui propose alors la réalisation de Nulle part ailleurs (Nowhere else) avec son ancien collaborateur Antoine de Caunes. Il a utilisé des gags vidéo pour amener des personnalités politiques dans ses sketchs, qui se concentraient souvent sur l’actualité.
En 1993, il propose avec succès d’ajouter une parodie de reportage télévisé intitulée « Zerorama », « racontant des événements de réarmement moral », dans laquelle il utilise un mode de présentation et un ton inspirés des actualités du régime de Vichy sous Philippe Pétain pour faire la satire d’Édouard Balladur gouvernement et les médias qui le soutiennent. [4]Le Monde
Toujours en 1993, il réalise un film décalé intitulé Le Tronc, dans lequel il apparaît aux côtés d’Albert Algoud, José Garcia et Lova Moor. [5]Uni France
Il a également produit 60 jours 60 nuits, qui racontait l’histoire des vies croisées de Joeystarr et Francis Lalanne. [6]Le Parisien
En tant qu’animateur
En 2004, Zéro animait également C’est quoi ce jeu? sur Canal+. [7]Le Figaro
De septembre 1996 à juin 2006, il a été l’animateur du Vrai Journal sur Canal +, un journal télévisé avec l’intention de « dire tout haut » ce que les autres journaux télévisés français « cachaient ».
En 2006-07, il a animé sur AOL Le Club du Net, une revue hebdomadaire d’interviews concernant la campagne électorale présidentielle française produite par Power Podcast, et à la mi-mars 2007, JT2Zero, un journal télévisé quotidien en ligne à la demande sur la campagne produite par Havas Media.
Depuis septembre 2007, Karl Zéro anime sur la 13e Rue une émission intitulée « Les Faits Karl Zéro », une émission sur les crimes non résolus produite par Troisième Œil, et débutera au printemps 2010 des spin-offs de 90 minutes en prime time.
Depuis septembre 2008, Karl Zéro est diffusé quotidiennement en prime time sur BFM TV. Initialement une émission d’interviews intitulée Karl Zéro sur BFM TV et inspirée de Larry King Live de CNN, suite à la sortie en 2008 de son film Starko ! la saison 1 sur la première année de Nicolas Sarkozy à la présidence de la France, devient le 7 septembre 2009 Sarko Info, une parodie de journal télévisé dans laquelle il réalise une interview suite à un commentaire de l’actualité par Michel Guidoni jouant le rôle de Sarkozy alors qu’il déjà fait dans le film. [8]L’avenir
Films réalisés et produits
- Le Tronc, co-réalisé avec Bernard Faroux (1992)
- Dans la peau de Jacques Chirac, co-réalisé avec Michel Royer (2006), une “autobiographie non autorisée” qui a remporté le César du meilleur documentaire en 2007
- Ségo et Sarko sont dans un bateau, co-réalisé avec Michel Royer (2007)
- Being W, co-réalisé avec Michel Royer (2007) avec Jim Meskimen dans la voix de George W. Bush racontant “sa” version de sa vie et “sa” vision du monde
- Starko ! la saison 1, co-réalisé avec Daisy D’Errata (2008). A la place de Michel Guidoni, Lambert Wilson est la voix de Sarkozy dans la version anglaise de ce film qui a été distribué aux USA par Michael Moore.
- Dans la peau de Fidel (alias Dans la peau de Fidel Castro) (2010)
- Être Michael Jackson, co-produit avec Tarak Ben Ammar (2010)
- Chirac rebat la campagne (2012)
- Dans la peau de Vladimir Poutine, co-réalisé avec Daisy D’Errata (2012)
- Moi, Luka Magnotta, co-réalisé avec Daisy D’Errata (2013)
- Dans la peau de Kim Jong-un, co-réalisé avec Daisy D’Errata (2014)
- Dans la peau de Hillary Clinton, co-réalisé avec Daisy D’Errata (2016)
Acteur
- Jour et nuit (1997), comme Filippi
Discographie
- Chansons pour Cabriolets et Otros Tipos de Vehiculos (Naïve Records, 2000)
- La plupart des chansons ont été incluses dans l’épisode “Improbable” de X-Files.
- Le single “Inouis”, un duo avec sa femme Daisy d’Errata, est sorti à Taïwan dans une version en chinois mandarin et s’est hissé au premier rang des charts là-bas.
- HiFi Calypso avec The Wailers (Naïve Records, 2004)
- Chansons pour Moonlight Swim et Otros Tipos de Ocupaciones avec El Rafael y su Conjunto Atractivo (Frémeaux & Associés, 2017)
Prix/Honneurs
Chéries-Chéris
Grand Prix Chéries-Chéris [Nomination] (2013) pour Moi, Luka Magnotta (2013)
César, France [Lauréat] (2007)
Meilleur film documentaire pour Dans la peau de Jacques Chirac (2006) [9]Mubi
Faits / Anecdotes
- Karl Zéro n’est pas journaliste et n’a pas de carte de presse. Dans l’émission, Le Vrai Journal, il mélangeait des reportages classiques, généralement filmés par l’agence CAPA, et des sketchs utilisant des gags vidéo, dans lesquels sa femme Daisy d’Errata jouait fréquemment un rôle.
- Lorsqu’il s’entretenait avec des politiciens, il tentait de leur faire accepter le mode de discours informel. Sur 10 saisons de Le Vrai Journal, son audience est restée stable à 10 % de part de marché, soit 1,5 million de téléspectateurs par semaine. Il est devenu la référence pour les politiciens qui voulaient toucher les jeunes.
- Toujours de septembre 2001 à juin 2002, sur proposition d’Eric Guillaumond, il coproduit avec Michel Malaussena Le journal des bonnes nouvelles, [10]Le Parisien également sur Canal +. En mars 2003, il a été rebaptisé Le contre-journal. [11]La Dépêche
- Catholique, Karl Zéro ne cache pourtant pas sa sympathie pour les positions altermondialistes. Ses émissions sont produites par sa propre société de production, La Société du spectacle, actuellement détenue à 50 % par Endemol, spécialisée dans la télé-réalité.
- En juin 2003, avec la compréhension du réseau et sans les nommer, il a lu à haute voix à l’antenne les accusations du tueur en série Patrice Alègre (sous forme d’une lettre qu’il avait reçue de lui) et de deux anciennes prostituées que certaines personnalités de Toulouse était impliqué dans un groupe sadomasochiste qui avait couvert les agressions sexuelles, la torture et les meurtres. L’un des accusés a par la suite été déclaré innocent. Il est également apparu que Zero avait versé 15 000 € à l’une des ex-prostituées à titre d’avance sur un livre. La possible violation de l’éthique journalistique, les références fréquentes à Zéro et Canal + dans la publicité des accusations et les pressions politiques qui en découlent ont contribué à la rupture de son contrat avec Le Vrai Journal en juin 2006. [12]Liberation Après trois ans d’enquête, en mars 2007, la juge Nathalie Turquey a dispensé Karl Zéro de comparaître dans l’affaire, sous réserve d’appels futurs. [13]La Libre
- Le blog, la vidéo et le site de forum de Karl Zéro, Web 2 Zéro, ont hébergé de nombreuses vidéos de ses fans, les «zéronautes», et des entrevues notamment avec les défenseurs de la vérité du 11 septembre, un poste qui l’intéresse.
- A sa marionnette sosie dans l’émission française Les Guignols de l’info (1988). [14]20 Minutes
- Karl Zero a écrit quelques livres dont, Balance Tout (2019), ‘La médium et l’enquêteur face aux grandes affaires criminelles’ (2021) avec Geneviève Delpech, Etouffées (4 mai 2016), Coupable ? Non coupable ? (4 mai 2016), Disparues (2014) et bien d’autres.
References
